Pour une claque, c’en est une et les commentateurs ne s’y trompent pas !
On s’attendait à ce que le parti de soutien à un président fraîchement élu n’ait peut-être pas la majorité de 289 sièges pour gouverner (y compris avec ses alliés au sein de « Ensemble »), mais certainement pas à ce que il en soit éloigné à ce point (plus de 40 sièges) ce qui rend toute tactique de constitution de majorités au coup par coup (sur chaque projet ou proposition de lois) par l’appoint de dissidents de « Nupes » ou de LR impossible.
Il semble donc qu’il faille s’acheminer vers une coalition entre le centre droit (que constituent E. Macron et ses amis) et la droite républicaine LR, seule voie désormais ouverte à notre président pour disposer d’une majorité (pour l’instant LR dit refuser cette coalition). Celle-ci se paierait au prix fort et par une droitisation de la politique gouvernementale. N’en doutez pas.
Nupes, mais c’était sans nul doute l’objectif de l’extrême gauche (adepte de la politique du pire qui la sert), aura donc réussi l’exploit de conduire E. Macron à gouverner encore plus à droite puisque il va lui falloir faire des concessions à LR pour solidifier une nouvelle coalition de gouvernement.
L’expression du suffrage populaire a planté le logiciel d’E. Macron puisqu’il le renvoie au camp de la droite, qu’il radicalise du même coup le camp de gauche, installe confortablement le RN dans l’hémicycle et radicalise par tous ses pores ainsi le clivage droite/gauche qu’il voulait dépasser.
On va voir ce qui va se passer mais il ne me semble pas que E. Macron puisse vivoter politiquement 5 ans dans un tel contexte parlementaire auquel s’ajoutera n’en doutons pas le concert de la rue. Il va sans doute tenter la coalition avec LR (avec pour ce faire le fusible tout frais E. Borne) mais si cela ne marche pas il aurait du panache à dissoudre une assemblée bloquée en renvoyant le peuple à sa responsabilité et en mettant son mandat dans la balance. Que peut-il faire d’autre sans se renier au plus profond ?
On va voir… Mais il est possible que ça ne soit pas avant l’automne.
En effet, pour l’été la loi en préparation sur le pouvoir d’achat des français prenant toute son importance pour tester les bonnes volontés dans ce nouveau contexte.
A droite comme à gauche, dernière chance du « en même temps » ?
DECODA(NA)GES . . . . . . . . . . prénom CHARLIE ! 